Je suis une entrepreneure ambitieuse et passionnée par les relations humaines et les projets avec un grand P. En effet, à travers les rencontres et les échanges humains, des projets apparaissent et prennent vie.
Plus concrètement, j’ai trois grandes familles d’interventions professionnelles :
Cette activité au sein du Réseau Entreprendre me permet de découvrir la diversité des métiers et l’univers de l’industrie que je connaissais peu auparavant.
Toutes ces structures font la richesse de notre territoire, et j’aime beaucoup ce rôle de soutien entrepreneurial aux entreprises locales qui se développent. J’ai le privilège d’avoir cette porte ouverte et de découvrir la réalité de ces organisations.
Il y a aussi un autre sujet que je n’ai pas encore pleinement abordé mais qui me tient à cœur : la transmission intergénérationnelle. Aujourd’hui, avec le vieillissement de la population et la multiplication des départs à la retraite, la transmission du savoir est un véritable enjeu. Turn-over, mobilité interne… Le système de passation et de transmission doit être qualitatif.
Le métier de Knowledge Manager est souvent perçu comme celui d’un « gendarme » qui demande que tout soit documenté. Mais pour pérenniser la démarche, il faut qu’une gouvernance interne soit mise en place.
Souvent, les gens ne réalisent pas que leurs tâches quotidiennes représentent une véritable expertise. Mon travail est de « craquer » les esprits, de les amener à raconter leur histoire pour révéler où se trouve la valeur. Cela leur paraît tellement normal qu’ils n’ont pas conscience de ce qu’ils peuvent transmettre. D’ailleurs, j’aime parler de la haute valeur ajoutée (HVA) des collaborateurs et collaboratrices d’une organisation.
Tout cela permet d’agir sur l’autonomie de chacun, de concentrer les interactions sur ce qui a de l’impact, et de cultiver une culture de l’écrit cohérente avec l’oral.
Dans toutes ces missions, ma force, c’est ma capacité à embarquer les personnes autour d’un collectif dynamique, à créer des synergies et à fédérer les gens au sein d’un environnement. Cette logique communautaire, je l’ai mise en œuvre dans le Club ProKnow et je la retrouve pleinement au sein d’@arboriia.
Pour moi, @arboriia est synonyme de richesse : celle d’avoir rencontré @CamilleFantini bien sûr, mais aussi celle de la diversité des membres. Il y a des personnes en région parisienne, en province et même au Portugal… C’est génial de voir différents métiers, différentes expertises, différents niveaux de maturité.
La communauté, c’est une force. D’ailleurs, cela me fait penser à mon animal totem : le suricate. Il est petit, il paraît frêle, mais il est toujours présent pour protéger son groupe. Il y a toujours un membre qui guette pendant qu’un autre prend le relais. C’est ça, la logique du collectif.
L’entrepreneuriat est un peu dans mon ADN, cela fait partie de mes racines. Je suis issue d’une famille de commerçants du côté maternel. Mon grand-père a installé ma grand-mère dans un salon de coiffure à Paris (9ᵉ) il y a plus de 50 ans, et ma mère y travaille depuis ses 14 ans.
Pour ma part, je ne sais pas couper une feuille droit ! Donc je n’étais pas destinée à la coiffure, mais j’y suis attachée, car c’est l’entreprise familiale depuis trois générations. J’en gère toute la partie digitale.
Après une école de commerce, j’ai été entrepreneure à temps partiel pendant six ans, en parallèle d’un poste dans une start-up. Puis, à la suite d’un plan social, je me suis dit : « ET SI » (le nom de ma structure). « ET SI » j’ouvrais le champ des possibles, « ET SI » je tentais l’entrepreneuriat à temps plein ?
Aujourd’hui, je vis entre la Picardie et la région parisienne. J’adore cette posture entrepreneuriale, la flexibilité et la diversité qu’elle m’offre : le dynamisme de la fin de semaine à Paris, et le calme de ma maison la semaine — ma véritable safe place. Être dans mon jardin avec ma famille et mon chien, c’est là que je déconnecte.
Ma deuxième façon de déconnecter, c’est de trouver de nouvelles idées de petits business. Je suis curieuse, toujours en veille, à l’affût d’inspirations. En ce moment, je crée de petits cadres où je mets en scène des pin’s.
Je suis un peu sur tous les terrains, je m’adapte, j’innove. D’ailleurs, ma première manager m’avait surnommée « Alex tout-terrain » (coucou Camille Padioleau) ! Je suis une sorte de 4x4 entrepreneurial.
Si je devais donner un conseil à quelqu’un qui souhaite se lancer dans cette aventure, ce serait d’oser, d’expérimenter et d’apprendre à choisir ce qu’il veut faire.
On a souvent tendance à se spécialiser trop vite quand on est entrepreneur, mais selon moi, il faut d’abord explorer, tester, essayer pour savoir vraiment ce qu’on veut faire avant de structurer. Cela permet d’ouvrir des opportunités et d’être aligné avec soi-même.
Un exemple que j’aime beaucoup, c’est celui du film Joy, qui traite de l’entrepreneuriat au féminin. Il illustre à merveille une phrase que ma grand-mère disait souvent : « L’envie d’avoir envie. »
À partir du moment où tu as cette envie profonde de réaliser des choses, tu te donnes les moyens. Et Joy le montre très bien avec la résilience dont elle fait preuve tout au long de son parcours.
Oui ! Pour la petite histoire, le 1ᵉʳ juillet dernier devait avoir lieu la soirée annuelle organisée par Maria Schools, à laquelle je voulais absolument assister.
Mais c’était aussi nos cinq ans avec mon compagnon, qui avait réservé un dîner. Je lui ai proposé de décaler à la veille ou au lendemain… ce qui l’a un peu agacé. Finalement, à cause de la chaleur, la soirée a été reportée, et notre dîner a pu avoir lieu.
C’est ce soir-là qu’il m’a fait sa demande en mariage !
Parfois, il faut savoir s’affranchir de son orientation « business » !
Je termine ce portrait avec cet émoji 🌞 que je mets partout, dans tous mes messages. Il diffuse ce côté solaire, dynamique et gai. C’est tout moi !
Si le profil d'Alexia vous intéresse et que vous souhaitez échanger, on sera ravis de vous répondre sur benga@arboriia.fr !