Qui es-tu Djedjiga ?

Je suis consultante en recrutement, ou plus exactement « chasseuse de talents ». Je me suis spécialisée dans les profils IT, même si j’interviens parfois aussi sur des fonctions support ou de direction. Mon appétence va surtout vers les postes rares ou ultra-rares et complexes. C’est ce qui me motive dans mon métier et me met en énergie : connecter les bons talents et les bonnes entreprises, créer la fusion, le match parfait.

Je prends chaque mission comme un nouveau challenge et je suis très tenace, déterminée, je ne lâche rien — tout comme mon animal totem, le guépard, rapide, stratégique et endurant.

Je travaille uniquement via la « chasse » de candidats. Je contacte des personnes qui n’ont pas pensé à changer de travail, je sème une petite graine, puis je la laisse pousser, germer, et je reviens au bon moment, quand l’envie est là et que le candidat est prêt à dire « oui » au poste.

Ma force réside dans ma capacité à détecter le potentiel d’une personne très rapidement, mais aussi dans la manière dont je crée des liens de confiance. J’ai une communication naturelle et directe qui me permet de tisser de très bonnes relations dans l’instant et de maintenir des liens de qualité dans la durée. J’use aussi de diplomatie et parfois de pédagogie pour collecter les bonnes informations de part et d’autre.

Par exemple, lors d’un recrutement, j’avais identifié un candidat pour un poste mais celui-ci avait décliné l’offre. J’avais trouvé ce profil tellement bon que j’ai maintenu le lien avec lui dans le temps. Quelques mois plus tard, je l’ai recontacté : c’était le bon moment pour lui, et en trois semaines, il était positionné sur un nouveau poste !

Je vois le recruteur comme quelqu’un qui est là pour ouvrir les yeux sur de nouvelles opportunités et parfois faire sortir de sa zone de confort. C’est notamment le cas quand je parviens à convaincre un candidat basé en métropole de venir sur un poste ici, en Nouvelle-Calédonie.

Même si je suis à mon compte et que je travaille seule, je considère que le recrutement est un travail d’équipe. Pour reprendre la citation connue : « Seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin ! »
Dans mes missions, je suis en contact permanent et étroit avec les entreprises et les candidats. Un bon recrutement, ça se fait ensemble : pour que l’entreprise trouve sa perle rare et que le candidat trouve l’entreprise qui le fait vibrer.

C’est cela que j’ai retrouvé au sein d’@arboriia : cette émulation collective, pouvoir rencontrer des gens d’horizons différents et partager, échanger ensemble en toute confiance.

Un peu de toi côté « Entrepreneure »…

Je suis installée en Nouvelle-Calédonie depuis maintenant quatre ans. Auparavant, lorsque je vivais en région parisienne, j’ai travaillé comme salariée au sein de cabinets de recrutement et d’ESN. À mon arrivée ici, j’ai choisi de créer ma structure et de devenir auto-entrepreneure. J’aime la liberté que cela m’apporte dans le choix de mes missions, de mes clients et dans l’organisation de mon quotidien.

Je travaille aussi bien avec des clients locaux que métropolitains ou suisses, donc mon rythme de travail est un peu atypique. La journée, je m’occupe de mes clients ici, en Nouvelle-Calédonie. Et le soir, quand la métropole se réveille, j’ai les retours des candidats que j’avais contactés dans la journée. Ce décalage me convient bien et me permet de travailler pleinement sur les deux continents.

Pour autant, je sais conserver un bon équilibre de vie — et l’île est un super terrain de jeu pour moi qui suis marathonienne et ultra-traileuse. Le matin, après le départ de mes enfants à l’école (qui commence à 7h ici), je débute par une séance de running ou de vélo. En rentrant, je prends un café, puis je commence à travailler vers 10h, en découvrant les retours reçus dans la nuit. J’adore cette sensation de « lancer une bouée » en fin de journée et de découvrir au réveil les personnes qui ont été touchées par mes messages !

Je dirais que, dans le sport comme dans ce rythme de travail particulier, pour tenir dans la durée, il faut allier persévérance et souffle.

En ce moment, je lis Respirer – Le pouvoir extraordinaire de la respiration de James Nestor. La respiration est fondamentale et universelle : elle permet de rester en bonne santé et de tenir sur le long terme.
Sur mon dernier ultra-trail dans les Blue Mountains, en Australie, j’ai couru 100 km en 22h, avec 5000 mètres de dénivelé. Dans ce genre d’effort, la respiration est primordiale : savoir la gérer pour ne pas trop se fatiguer ni perdre d’énergie. C’est pareil dans mon travail. En apprenant à bien respirer, j’ai gagné en performance et en résistance au stress.

Et pour finir, si tu devais donner un conseil à quelqu’un qui veut se lancer dans l’aventure ?

Je dirais qu’il faut être certain des raisons pour lesquelles on choisit de se mettre en freelance. Ce n’est pas juste une question de liberté ou de ne pas avoir de boss. Il faut être organisé, structuré : il y a des contraintes, peut-être même plus nombreuses que les avantages.

Et puis, il faut avoir accumulé suffisamment d’expérience avant de se mettre à son compte : avoir travaillé comme salarié dans une structure, savoir comment une entreprise est organisée pour ensuite mieux comprendre ses propres clients. Prendre le temps de la décision, et ne pas se lancer sur un coup de tête.

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Si le profil de Djedjiga vous intéresse et que vous souhaitez échanger, on sera ravis de vous répondre sur benga@arboriia.fr !