Je suis coach professionnelle et formatrice d'anglais et j’accompagne les professionnels pour qu'ils puissent prendre confiance dans leur communication en anglais. Ma particularité est de combiner Coaching, Enseignement et Neurosciences. Et pour cela, je travaille en cocréation avec mes clients. C'est une approche qui est assez singulière dans l’univers de la transmission des langues puisque ce n’est pas moi qui vais créer le programme de la formation mais c’est le client qui va le créer par l’intermédiaire de mon questionnement. Grâce à cela je les amène vers plus d’autonomie et je leur permet aussi d’apprendre à mieux se connaitre.
Cela permet de générer ce qu’on appelle en coaching de langues des « moments » : ces déclics qu’ont mes clients quand ils commencent à s’amuser avec la langue ou quand ils comprennent d’où provient un blocage. A titre d’exemple, une de mes clientes, qui avait déjà un très bon niveau d’anglais, a pris conscience que l’hyper exigence qu’elle avait envers elle-même quand elle parlait dans cette langue avait des racines plus profondes et des répercussions dans d’autres domaines de sa vie. Cette grande révélation pour elle lui a permis de passer un cap.
Aussi, à un certain niveau dans l’organigramme, on part du principe que les gens doivent savoir parler anglais, ce qui met une pression supplémentaire sur ces personnes et peut générer des blocages. C’est ainsi qu’une autre de mes clientes avait l’impression de ne capter que du « bruit » quand elle entendait parler en anglais, cette sensation de ne rien comprendre du tout de ce qui était dit…
Aujourd’hui et après quelques heures d’accompagnement, nous parvenons à dialoguer en anglais et elle a gagné en
sérénité.
D’ailleurs il existe un terme pour retranscrire cette peur primaire de parler une langue : la « xenoglossophobie ».
Beaucoup pensent être les seuls dans cette situation alors que c’est assez fréquent.
Donc lorsque je vois des personnes talentueuses et ambitieuses avoir ces prises de conscience, pouvoir se révéler et parfois même prendre du plaisir alors qu’elles ont lutté pendant des années et qu’elles ne dormaient pas la veille d’une réunion en anglais…. C’est ce genre d’histoire qui me met en énergie au quotidien dans la pratique de mon métier !
Cela provient à la fois d’éléments qui me sont propre et également d’observations que j’ai pu faire.
A titre personnel, je suis multilingue, multiculturelle et j’ai un parcours très varié ce qui vient forcément teinter mes accompagnements.
Mais ce qui me booste avant tout ce sont les relations humaines. J’aime beaucoup les gens, me connecter avec eux. Je possède cette faculté de les mettre en confiance, même ceux qui sont timides ou réservés et qui peuvent avoir des barrières ou des mécanismes de défense. Il y a quelque chose qui fait que la magie opère et que les gens s'ouvrent à différents niveaux.
D’ailleurs cela se fait parfois à mon insu ! et j’ai une anecdote à ce sujet : il s’agit d’un coaching professionnel que je réalisais avec un homme qui était hyper stressé. Lors de notre seconde session, je sentais qu’il n’était pas à l’aise, qu’il avait du mal à s’ouvrir. Nous étions installés à l’extérieur ce jour-là et je me souviens qu’il faisait très beau. Et là j’ai fait un faux mouvement, je suis tombée en arrière dans ma chaise et je me suis retrouvée les pieds en l’air ! Plus de peur que de mal mais il avait vu le « pire » de sa coach et ça a immédiatement détendu l'atmosphère !
D’autre part, j’observe, et les recherches semblent le dire aussi, que le cerveau humain est en train de changer. Avec
toutes les nouvelles technologies, l’essor de l’IA, toutes les stimulations au quotidien, nous avons de plus en plus de mal à
nous concentrer. Aujourd’hui, le temps de concentration est de plus en plus faible, de l’ordre de quelques secondes. De ce fait, la manière d’apprendre et surtout de faire apprendre n’est plus la même. C’est ce que je prends en compte dans mon approche pédagogique singulière et individualisée.
J'attire pas mal de profils dits hypersensibles ou neuro-atypiques (caractéristiques que je possède moi-même) et je pense que l’on est de moins en moins neurotypique. Quand mes clients me partagent des choses, ils se disent que je suis passée par là aussi et que je peux les comprendre. J’ai ce côté « caméléon » qui fait que je m'adapte à toutes les personnes, à toutes les situations. Donc pour résumer je dirais que l’approche que j’adopte dans mes accompagnements permet à mes clients de se sentir pleinement compris et leur permet également de découvrir, comprendre et utiliser une méthode et un rythme d’apprentissage qui leur correspond, qui est adapté à leur cerveau et qui respecte qui ils sont. Je leur apporte de la clarté sur la langue et son fonctionnement mais aussi sur leur manière de fonctionner à eux. Parfois, on se sent nul alors que c’est juste la méthode de transmission qui n’était pas la bonne. Et une fois qu’on l’a compris, on s’aperçoit que l’on peut retransférer cela dans de nombreuses situations de sa vie.
Ce qui est important pour moi, c’est que les personnes que j’accompagne repartent avec plus de confiance, d’aisance, une meilleure connaissance d’elles même. Je suis là pour les guider tout en leur laissant suffisamment de place pour prendre la leur. Pour conclure : « Never make fun of someone who speaks broken English, it means they know another language ». J’adore cette phrase et c’est vrai pour beaucoup de choses dans la vie : si quelqu'un se plante ou n'est pas très à l'aise dans une situation, c'est que cette personne ose sortir de sa zone de confort ou de ses activités habituelles.
Se moquer de quelqu'un qui n'y arrive pas, c'est se moquer de quelqu'un qui a le courage d’oser.
J’ai créé ma structure pour créer mon métier idéal qui, je pense, n’existait pas en tant que salariée.
Au début, je me voyais comme dirigeante de mon entreprise. Je me disais qu’il fallait que ce soit très spécifique. Mais par la suite, en intégrant Arboriia, j’ai découvert que j’étais « freelance ». Et dans ce terme il y a « free », la liberté et ça m’a libéré de ce carcan. Je me suis alors autorisée à diversifier mes activités (coaching professionnel, de langue, traduction et peut être bilan de compétences). En ce sens, je dirais que Arboriia a été un révélateur, un cadeau incroyable.
Quand je vois la variété de choses, de missions qui sont faites par les membres du collectif, ça me donne la permission d’oser : « allez ! on le fait ! ».
D’autant plus que, pour moi, la cocréation entre indépendants est un élément important. Je ne vois pas les autres comme des concurrents. Chacun a sa place. Ensemble, on apprend, on avance, on partage. Concernant mon métier idéal je me suis vite rendue compte que, dans une semaine, il y a 15 heures d'idéal et 25
heures de choses moins palpitantes mais au moins cela fait quand même 15 heures d'idéal qui sont là et qui n’étaient pas
là avant !
Et je sais que lorsque j’ai besoin de me rebooster ou de me déconnecter, j’ai mes rituels : La musique (j’y suis très sensible. D’ailleurs j’ai l’oreille absolue et je suis en capacité de rédiger une partition rien qu’à l’écoute), la méditation et le yoga Nidra (avant mes séances, pour être pleinement présente) ou encore le « Body Mind Centering » (qui permet d’apprendre à mieux se connaitre via le corps et le mouvement). Enfin, ce que je recommanderais à quelqu’un qui souhaite se lancer dans cette aventure, c’est de le faire à « l’Américaine ». Je trouve l’approche Française trop complexe en termes de processus, de dossiers… et au final cela tue la dynamique entrepreneuriale. Pour ma part, je n’ai pas créé toute une stratégie, j’ai accepté de me planter, de proposer des choses qui n’étaient pas exactement ce dont les gens avaient besoin mais j’ai écouté et pris en compte ce que me disaient mes clients pour affiner. J’ai été et je suis dans l’action.
Oser réaliser ses rêves ! Cela me fait penser au livre de Florence Lautrédou « La femme qui ne se souvenait plus de ses
rêves ». Je le relis quand je ressens le besoin de me reconnecter à mes rêves et à mon intuition. Je couple mon intuition
avec ma capacité à résoudre des problèmes pour comprendre très rapidement les choses. Même en terrain inconnu,
j’arrive à investiguer et à trouver la solution rapidement. C’est un peu mon talent caché.
Si le profil de Chloé vous intéresse et que vous souhaitez échanger, on sera ravis de vous répondre sur benga@arboriia.fr !