Lauriane, recruteuse tech passionnée

Publié le :
18/9/2025
Par :  
Anne Pancher
Talents

Qui es-tu Lauriane ?


Aujourd’hui et depuis maintenant 3 ans, je suis recruteuse freelance spécialisée dans la « tech ». Auparavant, j’ai évolué pendant 10 ans dans le recrutement dans des environnements « tech » notamment dans une société leader dans le domaine de la robotique humanoïde.


Pourquoi le recrutement ? Si j’ai choisi les RH pour le côté relationnel et tout ce qui est lié à l’organisation et la coordination en entreprise, mon appétence s’est rapidement tournée vers le recrutement pour son aspect vente, challenge et compétitif mais aussi pour la coordination avec différents interlocuteurs qui permet d’apprendre énormément sur le fonctionnement d’une entreprise et ses différents métiers.


Recruter, c’est trouver le profil qui matche complètement avec les besoins du client, qui coche 95% des cases et donc comprendre parfaitement ce besoin de l’entreprise. Cela peut demander du temps mais c’est aussi une course car les bons candidats sont très sollicités. Aussi, je fais en sorte d’être la plus réactive possible : qualité et réactivité, c’est important pour moi.


C’est d’autant plus important quand on travaille avec des profils « tech » car il y a beaucoup de concurrence.
Un développeur qui met son CV en ligne reçoit de nombreuses offres dans la journée, même si aujourd’hui le marché évolue et que je suis aussi bien contacté par des entreprises que par des développeurs.


Et c’est là que je me distingue !


Je baigne dans cet univers complexe depuis 15 ans et quand j’échange avec un développeur je parle le même langage que lui. Je connais et comprends ces métiers de la « tech » qui sont avant-gardistes et que peu de personnes en ressources humaines connaissent vraiment. Je suis en mesure d’expliquer aux candidats ce qui est intéressant pour eux dans le poste, dans les projets et dans l’entreprise.


D’ailleurs pour l’anecdote, le recrutement dont je suis la plus fière est celui de l’ex CTO de Google X à San Francisco (filière robotique et intelligence artificielle de Google dans la Silicon Valley). Je l’ai sollicitée quand je travaillais dans la robotique pour rejoindre l’entreprise dont je faisais partie. Et il a accepté l’offre et nous a rejoint à Paris. Je connaissais le parcours qu’il avait suivi lors de ses études et de sa thèse en France ainsi que les entreprises en lien avec cela. Donc j’ai tenté le coup et mon audace a payé !


Ma force c’est ça : ma double expertise en recrutement et dans les métiers de la tech. Et j’apprécie que l’on me perçoive comme experte, efficace et réactive.


Il me semble que tu as un nouveau projet en lien avec cela ?


Tout à fait ! Je lance à la rentrée une nouvelle activité de « coaching pour développeurs ». Ce sont des profils qui ont une grande expertise technique mais qui peinent à en parler que ce soit sur LinkedIn, sur leur CV ou en entretien. Ils n’entrent pas dans les détails, dans la technique avec les recruteurs alors qu’il serait possible d’aborder ces sujets en étant le plus pédagogique possible.


Par exemple, il existe un site spécialisé qui s’appelle « GitHub » qui permet de mettre en ligne de nombreux projets de développement informatique en mode open source et qui permet de se connecter avec des homologues dans le monde entier. Créer un profil structuré sur « GitHub » est un gros atout en terme de visibilité mais aujourd’hui de nombreux profils pourraient être améliorés.


Dans un marché qui se durcit et s’inverse, je veux les accompagner dans l’amélioration de leur visibilité en ligne, de leur CV et dans la préparation de leurs entretiens. Je souhaite leur apporter ma vision de recruteur pour les préparer aux attendus.


Un peu de toi côté « Freelance »…


J’ai choisi de devenir « freelance » car je voulais plus d'agilité et de diversité dans mon quotidien ; avoir des missions diversifiées et avoir plus d'impact dans les stratégies de recrutement de mes clients. Cela m’offre une forme de liberté qui me permet d’être maître de ce que je fais et de mes idées. Le quotidien n’est pas monotone, surtout dans la « tech » où les demandes se complexifient et les recherches se tournent vers des profils de plus en plus expérimentés. Chaque jour, je ressens l’excitation de pouvoir travailler sur de nouveaux profils.

D’ailleurs si je devais citer un « animal totem » ce serait le renard. C'est un animal agile avec une grande capacité d’adaptation. Mais il est aussi rusé et stratège. Cela fait le lien avec mes qualités de persuasion : j'amène facilement les autres à me suivre dans ma vision, dans mes idées.


Et puis je voulais également avoir un meilleur équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Je suis originaire de Paris mais depuis 2 ans, j’habite à Arras à la campagne afin d’offrir un environnement avec plus de nature pour mes 2 enfants (Matthias et Apolline). D’ailleurs c’est auprès d’eux que je me ressource quand j’en ressens le besoin : passer du temps ensemble et jouer avec eux, c’est ça qui me permet vraiment de me déconnecter
du travail.


Si je devais donner un conseil à quelqu’un qui souhaite se lancer dans cette aventure de l’entreprenariat, ce serait de ne pas avoir peur et d’oser. Aujourd’hui en France, il y a de nombreux moyens de se faire accompagner notamment par les instances publiques comme l’URSSAF ou les impôts. Pour ma part, je les contacte tout le temps et ils m’expliquent plein de choses.


Et puis il y a aussi le collectif. Faire partie d’un réseau, d’un collectif comme Arboriia permet d'accroître sa visibilité et de ne pas être seul. Être « freelance », c’est souvent être seul. Avec Arboriia, j’aime pouvoir trouver de l’entraide, du partage et aussi passer des moments à plusieurs. Par exemple, pour moi, dans la vie, il n’y a pas plus important que de rire ! C’est ce que je considère comme étant le plus épanouissant. Quand tu es seul, avec qui peux-tu rigoler ? Donc faire partie d’un groupe, d’un collectif, c'est quand même bien.


On termine avec une citation que tu adores ?


Oui ! « L'intelligence n'est pas ce que l'on sait, c'est ce que l'on fait quand on ne sait pas. » c’est une citation de Jean Piaget. Je trouve que cela me résume bien car quand je suis confrontée à quelque chose que je n’ai jamais fait, je vais trouver une solution pour y arriver. Et c’est comme cela qu’on monte en compétences. Dans mon métier c’est important car les postes évoluent rapidement et je dois être en mesure de faire ce qu’il faut quand je ne sais pas.

Si le profil de Lauriane vous intéresse et que vous souhaitez échanger, on sera ravis de vous répondre sur benga@arboriia.fr !

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